Les soupçons entre le cancer du sein et le déodorant ne cesse de prendre une ampleur importante .
Les charges contre les sels d’aluminium s’alourdissent. Publiée dans la revue International of Cancer, une étude de chercheurs suisses a établi un lien entre le cancer du sein et les sels d’aluminium présents dans les déodorants.
À ce jour, les autorités sanitaires estiment qu’aucune étude n’a apporté la preuve de la toxicité de la substance sur le corps humain. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) recommande ainsi de ne pas utiliser l’aluminium sur une peau lésée et de limiter à 0,6 % sa concentration dans les anti-transpirants. Ces derniers résultats viennent alimenter un débat houleux. D’autres croyances entourent les déodorants et la transpiration.
Quelle alternative choisir ? la pierre d’alun est la seule alternative naturelle aux déodorants. Mais attention toutes les pierres ne sont pas naturelles, il existe l’alun « ammonium » et l’alun « potassium ».
L’ammonium est entièrement chimique. Il provient du mélange de sels d’aluminium et de sels d’ammonium issus de l’industrie chimique. Le potassium, lui, est complètement naturel.
Les détranspirants ne s’utilisent pas comme des déodorants ordinaires.
Puisque ces produits vendus en pharmacie sont réservés aux personnes qui transpirent en excès. Ils régulent la sudation. Ce sont donc des actifs puissants. Bien utilisés, ils sont absolument sans danger.
Les conseils de votre Pharmacie Lazare Carnot ; N’utilisez pas de déodorant ou d’anti-transpirant après une épilation. Pour que l’utilisation de déodorants et des anti-transpirants soient sans danger, les sels d’aluminium doivent rester à la surface de la peau et ne pas pénétrer dans l’organisme.
Après une épilation ou un rasage, la peau présente des micro-coupures – parfois invisibles à l’œil nu -, par lesquelles les sels s’insèrent.