À la fin du 18° siècle, on découvre que l’huile de foie de morue soigne cette maladie, mais il faut attendre les années 20 pour découvrir que c’est grâce à la vitamine D contenue dans cette huile.
La vitamine D regroupe en réalité un ensemble de 5 vitamines D différentes, numérotées de 1 à 5. Ce sont des vitamines liposolubles, dont une petite partie est apportée par l’alimentation, le reste étant synthétisé par le corps à partir de la lumière.
Les plus connues et utilisées sont : la vitamine D3 ou cholécalciférol (ou colécalciférol) et la vitamine D2 ou calciférol (ou ergocalciférol).
– 20% de la vitamine D provient de l’alimentation
– 80% est produite par le corps à partir de la lumière du soleil
Il faut signaler que la peau ne peut fabriquer de vitamine D que lorsque la longueur d’onde des ultraviolets B est inférieure à 313 nanomètres. Or, la France ne reçoit pas de rayonnement inférieur à 313 nm entre novembre et février. Il convient donc durant cette période de prendre une supplémentation lorsqu’on est un sujet à risque.
> La vitamine D est surtout connue pour son action sur les os. Elle participe à la fixation du calcium sur les os et les dents. Elle est donc essentielle à la croissance du squelette.
> La vitamine D est essentielle au bon fonctionnement neuromusculaire. Elle est indispensable à la coagulation sanguine en stimulant l’agrégation plaquettaire. Elle participe à la régulation cardiaque.
> La vitamine D renforce le système immunitaire. Elle agit notamment comme protection pour le système immunitaire de la peau et améliore sa structure, conservant ainsi l’intégrité des différentes couches et participant alors au maintien de l’hydratation.
> Les besoins quotidiens en vitamine D sont variables. Ils sont fonction de l’âge, de la pigmentation cutanée et de l’ensoleillement. Les apports journaliers recommandés sont de l’ordre de 10 microgrammes, soit 400 U.I pour un adulte de base.